Nom de code : « Castle Dove ». Si ces mots ne vous disent rien, ils sont au cœur de l’attention du gouvernement britannique depuis quelques jours. Selon The Times, les ministres britanniques répètent la disparition de la reine d’Angleterre. Dans le plus grand secret, ils se sont réunis le jeudi 28 juin afin de préparer les heures et les jours qui suivront le décès de la reine.
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Le gouvernement britannique prépare la mort d’Elizabeth II
Cet exercice particulier, coordonné par l’adjoint de Theresa May, était réalisé avec le ministre de l’Intérieur, la ministre chargée des relations avec la Chambre des communes et le ministre responsable de l’Écosse. C’est la première fois que les ministres répètent la mort de celle qui est au pouvoir depuis 1952.
Deuil national
« Les ministres ont examiné les préparatifs prévoyant la convocation au palais de Buckingham de 600 membres du conseil privé de Sa Majesté qui devront entériner l’accession du nouveau roi au trône », rapporte le journal. Il annonce également que la dépouille de la reine sera exposée solennellement pendant cinq jours dans Westminster Hall. De plus, dix jours de deuil national seront décrétés.
« Très vite, le nouveau souverain devra se rendre en Écosse et au pays de Galles pour rappeler leur appartenance indéfectible au royaume », écrit The Times.
Cette préparation est-elle liée à l’état de santé de la reine ? Absolument pas, assurent les ministres anglais. Seul l’âge de la reine justifie cette sorte de répétition générale. Elizabeth II a fêté ses 92 ans cette année. Elle aurait récemment refusé de subir une opération chirurgicale de peur que sa convalescence ne soit trop longue.
Pour la mort d’Elisabeth II, un plan digne de 007
L’information de la mort de Elizabeth II, quand elle surviendra, suivra un chemin bien particulier avant de devenir publique. « London Bridge est en panne, je répète, London Bridge est en panne », voici la phrase, digne d’un code utilisé par des espions, que le secrétaire privé de la reine transmettra à des émissaires désignés le jour de son décès. Une information qui restera, le temps de quelques heures, secret défense. Buckingham souhaite avant tout maîtriser cet événement, qui une fois révélé, deviendra incontrôlable.