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Porto Farina Wiki, synopsis, Casting, date de sortie, vidéos et photos & informations

A la recherche d’en savoir plus sur le film Porto Farina ? Découvrez la page Wiki de Porto-Farina (2019), avec les informations, synopsis, Acteurs, Casting, Date de sortie et plus encore sur Celebrity Cult’.

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Porto Farina Wiki

Porto Farina aussi appelé porto-farina, est un film tunisien réalisé par Ibrahim Letaief, le film était présenté en avant-première le vendredi 18 janvier 2019 et diffusé dans les salles a partir de samedi 19 janvier 2019 .

Le film raconte l’histoire d’un homme, Aly en mal d’enfant, réfractaire à l’adoption, de retour dans son pays natal pour y épouser sa cousine germaine. Un mariage arrangé par leurs parents respectifs. En cela n’a rien d’inédit sauf que rien ne se passe comme prévu…

Fiche et Données clés

  • Titre original : Porto Farina
  • Genre : Comédie dramatique
  • Réalisation : Ibrahim Letaief
  • Produit par : Tao Guiga ,Fabrice Préel-Cléach et Ibrahim Letaief
  • Pays d’origine : Tunisie
  • Durée : 88 mins
  • Sortie : 19 Janvier 2019
Affiche & Titre Film porto-farina

Synopsis

N’ayant pu avoir d’enfant avec Chantale et réfractaire à l’adoption, Aly accepte la proposition de son despotique père : rentrer au pays épouser Sarah sa cousine germaine.

Ce dont il ne se doute pas, c’est que non seulement son retour aux sources va le confronter à une réalité qu’il ne soupçonnait pas, mais aussi à un sombre secret familial qui l’incitera à prendre son destin en main…

Casting & Acteurs

  • Mohamed Driss
  • Fatma Ben saidene
  • Wajiha Jendoubi
  • Mohamed Ali Ben Jemaa
  • Asma Othmani
  • Jamila Chihi
  • Mohamed Sayari
  • Riadh Hamdi
  • Najoua Zouhir
  • Latifa Gafsi
  • Taoufik Bahri
  • Faouzia Boumaiza

Vidéos et bande d’annonce officielle

Photos & Tournage

porto farina
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Résumé détaillé

En terre tunisienne, dans un village de pêcheurs PORTOFARINA, dont le père est un des patrons, la vie de la famille BAHRI à laquelle appartient ALY, notre héros, est tout sauf un long fleuve tranquille.

Mais l’histoire d’Aly n’est pas seulement celle d’un retour ou d’un mariage… C’est aussi une quête. La quête d’une reconnaissance filiale, d’une réponse à un besoin de paternité, à un désir d’exister. Cette quête revêt plusieurs visages mais me semble universelle. Elle concerne beaucoup d’hommes et elle s’inscrit dans notre réalité, la réalité de toute une société aujourd’hui en pleine mutation.

Je me suis souvenu de nombreuses histoires que l’on colportait dans mon enfance, dans mon village, à l’abri des murs, dans les chuchotements et les confidences… Je parle dans ce film des Femmes, de ces matriarches qui sous le poids du non dit, n’en demeurent pas moins les faiseuses et dé-faiseuses d’Histoires et de vies, avec souvent dérision ou encore affection.

Je me souviens encore de les écouter parler de ces « autres », « fils de » ou « fille de » qui s’épousaient en toute déraison, sous l’influence des familles, pour des motifs qui de nos jours nous sembleraient ineptes ou fous. Pourtant dans notre société actuelle, ces histoires perdurent.

J’aime les histoires qui s’intéressent aux coups du sort, où le destin que l’on pense tracer avec objectivité et calcul, nous échappe. C’est souvent le cas dans les comédies dramatiques qui brossent avec subtilité l’intimité de familles hautes en couleur, dans les histoires sur l’apprentissage de la vie et les parcours initiatiques, dans les films sur les rapports complexes entre hommes et femmes. Je pense à Halfaouine l’enfant des terrasses de Férid Boughedir ou encore à Little Miss Sunshine du couple Jonathan Deyton et Valerie Faris… C’est aussi ces drames magnifiques qui brossent les portraits de famille où l’on se querelle pour parler d’amour comme c’est le cas dans Juste la fin du monde de Xavier Dolan.

Ces souvenirs et ces drames sont mon point de départ. Subtilement le personnage d’Aly m’apparait. Son destin et ses objectifs se renforcent, se lient à celui des autres, ceux qu’il ne peut balayer de sa vie: les membres de sa famille. S’affrontent alors les contrastes et les émotions. Les besoins et les désirs. Les choix et les conséquences.

Au sein de la famille, normalement pas de faux semblants. Alors que faire lorsque les rapports humains découlent de la manipulation et du mensonge ? Quel devenir lorsque les relations entre individus sont difficiles, que la communication est d’emblée faussée et lourde de non dits ? On s’enferme dans une posture têtue.

Aly veut épouser sa cousine, plus jeune que lui et qui pourtant ne veut pas de lui. Pourquoi ? Déjà parce qu’à quarante ans il est temps d’être père. Puisque la femme aimée ne peut lui donner ce qu’il désire – croit-il… Il va prendre ce que la famille lui offre si opportunément. Opportuniste il l’est mais il a mauvaise conscience. Il s’esquisse un destin qui repose sur les coups du sort. Parce qu’il choisit mal, il les subit.

Par facilité, par lâcheté, par piété filiale ? Parce que ça se fait tout simplement. Dans ce film, les rapports familiaux sont mis à mal parce que chacun prêche pour sa propre paroisse et attend à ce que l’autre lui ressemble. C’est un jeu de miroir inversé. Le père despote, Fradj désespère de ne pouvoir trouver en Aly un fils fait à son image. Mais peut-être n’est-il pas son fils… Et Aly, qui veut coute que coute devenir père, se refuse à toute ressemblance avec le sien. Dilemme insurmontable.

La cause en est simple : pour l’un comme pour l’autre, elle se résume à l’influence des femmes. Aicha, Monia, Sarah, Chantal… Ce sont elles les faiseuses d’histoires, les faiseuses et dé faiseuses d’hommes. Elles sont les gardiennes de la famille, de ses secrets. Elles assurent l’équilibre familial. Le patronyme est certes affaire d’hommes mais la pérennité est affaire de femmes. Ainsi l’idée d’incorporer au thème de l’adoption celui du secret de famille est venue tout naturellement. Aly, le réfractaire à l’adoption n’est autre lui-même qu’un enfant adopté.

Son retour aux sources, son voyage au pays natal, les obstacles qu’il y rencontre ne sont autres que prétexte à un parcours « ré-initiatique ». Il est toujours temps de se connaitre ou se reconnaitre. La découverte de sa non filiation à un père tyrannique et à une mère possessive est douloureuse mais libératrice, transcendantale. Il peut enfin faire le bon choix.

Ce parti pris m’a permis aussi de penser le village que retrouve Aly comme un écosystème clos sur lui-même qui ne cache pas la difficulté du vivre ensemble. A l’image de la famille BAHRI…

Le village joue un rôle essentiel dans cette histoire. C’est un personnage hostile qui met sans cesse l’homme face à lui même, à l’épreuve du regard et des oreilles des autres. Au village rien ne se perd, mais tout se crée ou se transforme. Dans les villages comme au sein des familles, le besoin de vivre se confronte à une certaine inertie qui demeure dans les mentalités et dont le symbole en est le café du centre du village. Tout se raconte, se partage, se propage, s’observe au café. La parole y est tendancieuse, la frustration y est collective.

Cet aspect je l’ai voulu relevé par les personnages féminins. Dans la famille d’Aly comme au sein du village, la femme sujette à la misogynie et au regard masculin, tient une place prépondérante dans l’évolution des mentalités et de l’intrigue. La résistance s’organise et se centralise autour des femmes : dans la rue elles osent braver « l’interdit » du trottoir qui appartient aux hommes, dans la famille la résistance est passive pour l’ancienne génération mais active chez la nouvelle.

C’est cette résistance faite par les femmes qui permet à Aly de s’affranchir de l’emprise du père et de s’émanciper de ses préjugés. Quoi qu’on en dise, et quoi qu’en pensent les hommes, le pouvoir est féminin et il me plait de le souligner.

Pas seulement parce que je suis moi-même quelque part « une femme », mais j’aime à penser que si l’histoire d’un homme, ALY se noue sur plusieurs nœuds pour et à cause des femmes et elle se dénoue en un seul mouvement grâce aux femmes.

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